Fabien Taillefer
Apologies for the google translate, too lazy to make a proper translation
http://www.jactiv.ouest-france.fr/a...apres-dopage-fabien-veut-seconde-chance-10476
Confession. Suspendu après ses aveux de dopage, Fabien Taillefer est redevenu coureur. À 23 ans, le Caennais se reconstruit doucement.
Deux ans de suspension dont quinze mois ferme, ça fait réfléchir. Et beaucoup parler. Fabien Taillefer a 23 ans et est devenu bavard sur son histoire de dérive. Il parle sans tabou, donne des détails et cite des noms. Ce n'est pas une opération séduction mais le jeune homme crève d'envie d'être réhabilité.
Comme tout justiciable, il a droit à cette fameuse deuxième chance. Et s'il fait ce qu'il dit, il n'a aucune crainte de perdre cette seconde opportunité de renouer le fil d'une carrière annoncée prometteuse. Placé en garde à vue en mars 2011, suite à l'enquête déclenchée en décembre 2010 dans le milieu amateur pour « usage et aide à l'usage de produits dopants », il avait choisi de profiter de cette interpellation pour vider son sac et laver sa conscience.
« Je ne savais plus courir »
« Quand Chan Tsin et Belot ont été arrêtés, à l'automne 2010, j'avais déjà arrêté mes bêtises, confie Fabien Taillefer, aujourd'hui en paix avec lui-même. Mon père était dans l'histoire. Je me suis dit, s'ils ne m'ont pas attrapé, j'ai peut-être une chance. J'ai fait tout l'hiver sainement, ça faisait deux ans que j'étais perdu, où je me disais, je ne peux plus être le meilleur sans bricoler un peu. Quand je suis arrivé à la première course en 2011, aux Plages vendéennes, j'étais le meilleur, même devant Samuel Plouhinec, sans avoir rien pris. J'ai été sur écoute pendant un an, mais je n'ai pas été arrêté quand je me dopais. J'ai joué franc-jeu avec les enquêteurs, j'ai tout dit. C'est parce que j'ai collaboré avec la justice que ma suspension de deux ans a été ramenée à 15 mois, pour avoir manqué à l'honneur et à la probité de mon sport. »
Numéro 1 français chez les juniors en 2007, capable de gagner Paris-Roubaix, la Classique des Alpes et le Chrono des Nations, le Caennais était promis à un grand avenir quand il est passé professionnel à Roubaix, en 2009. « J'avais d'excellents résultats sans dopage, ajoute celui qui a compris la leçon. Quand je suis arrivé chez les pros, en 2009, je n'avais pas encore 20 ans, je me suis fait opérer deux fois. On était douze dans l'équipe, dix se dopaient. Aux corticoïdes. Cyrille Guimard le savait, mais ce n'est pas pour cela que nous avons arrêté. Moi, ça a commencé comme ça, en injections de corticoïdes. On se présentait avec une ordonnance et ça passait. Après je suis parti chez Véranda Rideau, il y avait un manque de résultats, Plouhinec était blessé et j'ai commencé à prendre de l'EPO. J'ai gagné mes deux étapes du Tour de la Manche 2010 avec ça. J'étais le plus fort, j'aurais pu gagner les six étapes. Mais je ne savais plus courir, je n'avais plus de repères, je ne souffrais plus. »
« Mon père me mentait pour me couvrir »
Il ne pouvait plus se regarder dans la glace et baissait la tête en famille. Son père Fabrice, cité également dans l'affaire baptisée « Médi 14 » ne le savait pas. « Tout le monde pense qu'il y a un trafic organisé, mais mon père ne m'a jamais rien donné, ni vendu. Je suis son fils et il ne voulait pas me dire ce qu'il faisait. Je l'ai appris tout ça. Mais lui a toujours voulu m'en préserver. Il me mentait pour me couvrir. Avant même de me doper, on me traitait de dopé. En cadets, quand j'ai commencé, je mettais cinq minutes au deuxième, je battais Anthony Delaplace et Arnaud Courteille, qui sont chez les pros, et on disait que je me dopais. Mon nom a une réputation... »
Fabien Taillefer ne cherche pas à jouer le calimero. Quel que soit son avenir, il sait que son passé est indélébile. Il a repris une licence à l'USSA Pavilly-Barentin, il raconte son histoire aux jeunes de l'école de cyclisme haut-normande et veut prouver qu'il a changé. Il sera papa au printemps et n'a pas fait une croix su le cylisme de haut-niveau. En juin 2013, il rêve d'être champion de France amateurs en Bretagne, sur les chemins de ribine. Car ce tempérament-là a gagné Paris-Roubaix en juniors. « À la flotte », jure-t-il.
Confession. After 2 years ban, Fabien Taillefer is riding again. At age 23, the guy from Caen rebuilds itself slowly.
Two years of which fifteen months suspension firm, it makes you think. And talk a lot. Fabien Taillefer is 23 years old and became chatty about his story drift. He speaks without taboo, provides details and quotes names. This is not an operation seduction but the young man dying to be rehabilitated.
Like any litigant, he is entitled to the famous second chance. And if he does what he says he has no fear of losing this second opportunity to pick up the thread of a promising career announced. Placed in custody in March 2011, following an investigation that began in December 2010 in the middle fan to "use and support the use of doping products," he chose to take advantage of this inquiry to empty his bag and wash his conscience.
"I did more riding"
"When Chan Tsin and Belot were arrested in the fall of 2010, I stopped my nonsense, says Fabien Taillefer, now at peace with himself. My father was in the story. I said, they did not get caught, I might have a chance. I made healthy all winter, it's been two years that I was lost, I thought, I can not be the best without a little tinkering. When I arrived at the first race in 2011, the Plages of Vendee, I was the best, even before Samuel Plouhinec without having taken nothing. I have been questioned for a year, but I have not been arrested when I was doping. I played fair play with investigators, I said everything. This is because I have worked with the justice that my two-year suspension was reduced to 15 months for failing to honor and probity of my sport. '
French number 1 junior in 2007, capable of winning Paris-Roubaix, the Classique des Alpes and the Chrono des Nations, the guy from Caen was promised to a great future when he turned professional in Roubaix in 2009. "I had excellent results without doping, says he has learned his lesson. When I arrived in the pros, in 2009, I was not yet 20 years old, I had surgery twice. We were twelve in the team, ten was doping. Corticosteroids. Cyrille Guimard knew, but it did not make us stop. Me, it started like this, injections of corticosteroids. It is presented with a prescription and it happened. After I left at Veranda Rideau, there was a lack of results, Plouhinec was hurt and I started taking EPO. I won my two stages of the Tour de la Manche in 2010 with it. I was stronger, I could have won all six stages. But I did more running, I had no reference points, I no longer suffered. '
"My father lied to cover me"
He could not look in the mirror and bowed his head as a family. His father Fabrizio, also cited in the case called "Medi 14" did not know. "Everybody thinks there is an organized traffic, but my father has never given anything. I am his son and he would not tell me what he was doing. I learned everything. But he has always wanted to preserve. He lied to cover me. Before I boost, I dealt with doping. As cadets, when I started, I put the second five minutes, I beat Arnaud and Anthony Delaplace Courteille, which are in the pros, and they said that I was doping. My name has a reputation ... '
Fabien Taillefer not trying to play the poor guy. Whatever his future, he knows that his past is indelible. It has taken a license to the USSA Pavilly-Barentin, he tells his story to young high school cycling Normandy and wants to prove he has changed. Dad will be in the spring and did not cross the cylisme known high-level. In June 2013, he dreams of being champion of France fans in Britain, on the roads ribine. For this installment then won Paris-Roubaix in juniors. "In the fleet," he swears.
Apologies for the google translate, too lazy to make a proper translation
http://www.jactiv.ouest-france.fr/a...apres-dopage-fabien-veut-seconde-chance-10476
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